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00:00:00,008 --> 00:00:06,574
La violence, le racisme, le mensonge, le mépris, la peur descendent en cascade
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00:00:06,574 --> 00:00:10,851
Lorsqu’on se trouve au pied de cette cascade et qu’on les y retrouve
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00:00:10,851 --> 00:00:18,884
C’est que tout en haut on est menteurs, méprisants, anxiogènes, racistes et violents
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00:00:18,884 --> 00:00:24,213
Des milliers de musiques sous-titrées avec TraduZic
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00:00:28,682 --> 00:00:32,382
À quoi tu veux t’attendre quand l’amour et l’eau manquent
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00:00:32,382 --> 00:00:35,373
L’humanité c’est de la pâtée pour les chenilles des tanks
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00:00:35,373 --> 00:00:38,409
Quand l’homme ne pèse pas lourd, posé sur le comptoir d’une banque
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00:00:38,409 --> 00:00:41,429
Que leurs manigances sont plus mortelles qu’un doigt sur une détente
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00:00:41,429 --> 00:00:44,220
Tes parents pris en otages car les factures sont lourdes
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00:00:44,220 --> 00:00:47,350
Y'a beaucoup trop de gosses affamés car les factures sont sourdes
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00:00:47,350 --> 00:00:50,098
Et comme le temps c’est de l’argent et que la chance boude
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00:00:50,098 --> 00:00:52,839
On se tape un désert affectif avec même pas une gourde
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Ils jouent au roi pendant que nos reines astiquent leur bureau
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00:00:55,705 --> 00:00:58,594
Je les regarde faire de la vie des miens une statistique sur un tableau
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Je n’ai que ma plume à opposer à leur ruse et leur perversion
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Division tel est le but, le dire c’est là ma mission
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Les jeunes lasses de leurs salades sont tous devenus des carnassiers
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Trop tendus, trop de billets en jeu, ils font chanter l’acier
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00:01:10,236 --> 00:01:12,275
Ils passent très tôt d’écoliers à bourreaux
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Mais y'a des choix que tu payes cash, du coup c’est cage ou caveau
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On menait pas la vie de château à la case, à l’occase un resto
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Humblement tout comme quand je laisse parler le stylo
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À l’heure où la vie, la mort se décident en réseau
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Je serre les crocs car cet homme-là a tué sa raison
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00:01:27,731 --> 00:01:33,326
Les traces de nos pères sont effacées par l’homme sans valeurs mais qui suit juste le plan
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00:01:33,326 --> 00:01:39,105
Les rêves de nos mères sont écrasés parce que ces malades en haut ne laissent passer que le vent
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00:01:39,105 --> 00:01:44,924
Les traits de nos frères sont émaciés car les colons voudraient les voir taffer dans les champs
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00:01:44,924 --> 00:01:50,778
Les jobs de nos soeurs sont déclassés, sueur et sang remplacés dans tous les coeurs par le vent
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00:01:50,778 --> 00:01:56,632
Les traits de nos frères sont émaciés car les colons voudraient les voir taffer dans les champs
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00:01:56,632 --> 00:02:02,157
Les jobs de nos soeurs sont déclassés, sueur et sang remplacés dans tous les coeurs par le vent
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00:02:02,157 --> 00:02:05,322
On vient m’implorer le pardon comme si j’étais évêque
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00:02:05,322 --> 00:02:09,124
Et que mon dos portait le poids de tous leurs piteux échecs, oh attends
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00:02:09,124 --> 00:02:14,726
Ces paranos voient des parrains partout et tous leurs voeux célestes finissent parterre en partouze dégueulasse
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00:02:14,726 --> 00:02:17,273
Chacun de mes raps voit tournoyer mes deux lames
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00:02:17,273 --> 00:02:20,753
Et je réduis au silence les caves qui disent, oh encore ces 2 là ?
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00:02:20,753 --> 00:02:23,333
Y'aura pas de faire-part pour ceux sur la sellette
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00:02:23,333 --> 00:02:26,132
On tue en finesse, et ouais connard c’est de l’art
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Je les ai vu traiter le bon coeur en faiblesse, valoriser les apparences et pas les textes
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00:02:31,790 --> 00:02:37,306
Pour éviter les polémiques, on a préféré se taire et c’est perçu comme un signal de détresse
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00:02:37,306 --> 00:02:41,247
On a shooté les premiers couplets devant les anars, les punks et les crêtes
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00:02:41,247 --> 00:02:44,123
Défendu la loyauté au coeur du pays des traîtres
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00:02:44,123 --> 00:02:50,050
Où y'a tant de sermons que c’est la contrée des prêtres et les esclaves utiles jouent les rebelles tenant le fouet des maîtres
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00:02:50,050 --> 00:02:52,531
Je peux même plus dire qui nous mène en bateau
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00:02:52,531 --> 00:02:55,944
À part qu’il y a 60 millions de réfugiés sur le radeau
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00:02:55,944 --> 00:02:58,248
Médusé, peu après la tempête
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00:02:58,248 --> 00:03:01,695
Tout le monde a voulu graille, mais il y avait que 10 mains sur le gâteau
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00:03:01,695 --> 00:03:06,889
Je peux rien y faire ainsi va le monde, je n’ai que mes secondes à aimer follement
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00:03:06,889 --> 00:03:09,804
Mes douleurs profondes, à soigner doucement
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00:03:09,804 --> 00:03:13,096
Avec une main qui tient une rose, et dans l’autre la fronde
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00:03:13,096 --> 00:03:18,581
Les traces de nos pères sont effacées par l’homme sans valeurs mais qui suit juste le plan
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Les rêves de nos mères sont écrasés parce que ces malades en haut ne laissent passer que le vent
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Les traits de nos frères sont émaciés car les colons voudraient les voir taffer dans les champs
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00:03:30,431 --> 00:03:36,264
Les jobs de nos soeurs sont déclassés, sueur et sang remplacés dans tous les coeurs par le vent
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Les traits de nos frères sont émaciés car les colons voudraient les voir taffer dans les champs
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Les jobs de nos soeurs sont déclassés, sueur et sang remplacés dans tous les coeurs par le vent
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